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LÀ OU SONT TES RACINES. Ellen Marie Wiseman.


Nouveauté

Là où sont tes racines

Ellen Marie Wiseman

Faubourg Marigny

Paru le 14 mars 2023


 

- Vous ne ressortirez pas indemnes de votre lecture -


"Bientôt, tout fut tapissé d'une fine couche de cendres. Alors que le sol dégelait, elles se mélangeaient à la terre, qui ne serait plus jamais la même. La poussière redevenait poussière, la terre reprenait les morts... et la terre n’oublierait jamais."

De quoi ça parle ?

Nous sommes plongés en plein coeur de l’année 1938 en Allemagne où Christine cette jeune Allemande de 17 ans travaille en tant que domestique avec sa mère chez les Bauerman une riche famille juive.

Elle passe son temps libre en compagnie d'Isaac leur fils avec qui elle partage de multiples centre d’intérêts, elle qui adore s’instruire à travers les livres et la musique.

Tous deux sont très épris l’un de l’autre quand le régime nazi explose les obligeant à se cacher et à mentir sur leur relation.

Mais tout va très vite, les affiches anti-juifs placardées sur les murs, le régime qui les contraint à ne plus se côtoyer.

En effet les allemands ont interdiction de travailler pour les juifs .

Leur bonheur naissant ainsi que leurs projets d’avenir volent en éclat.

Christine ne sait pas encore que le pire est à venir pour elle comme pour sa famille mais également pour le peuple juifs et nombre d’allemands.



Ce que j'en ai pensé ?

A travers son Roman, tiré d’une histoire vraie Ellen Marie Wiseman nous plonge dans cette période historique horrible là ou Hitler déclenche son pogrom: aucun juif n’est libre de vivre en Allemagne.


Nous vivons alors aux côtés de Christine et sa famille contraints à se taire et faire profil bas face aux atrocités exécutées par la Gestapo.

Même s’ils ne sont pas d’accord avec le parti il ne peut en être autrement s’ils veulent rester en vie.

Nous vivons les raids aériens quotidiens, nous ressentons les bombes, la peur, la colère, la faim au fil de notre lecture grâce à la magnifique plume de l’autrice qui décrit avec véracité ce qu’ont vécu tous ces gens.


Jamais je n’avais pensé au peuple Allemands, les mettant tous dans le même panier.

Mais ce roman fait réellement prendre conscience qu’eux aussi on vécu l’horreur.

Les hommes envoyés de force faire la guerre, le rationnement, la peur d’être emmené dans des camps ou de se faire tuer sans aucune raison juste pour amuser les SS.


Une fois de plus ce livre nous dépeint l’horreur des camps de concentration et plus particulièrement celui de Dachau.


Ces 479 pages se dévorent , souvent le coeur serré et les larmes aux yeux mais que j’ai aimé ces personnages et leur histoire.

Je me souviendrai longtemps de Christine cette fille aimante, cette soeur attentionnée et cette femme au courage remarquable qui ne vous laissera pas ressortir indemne de votre lecture.


Cette lecture confirme ma passion pour cette autrice qu'est Ellen Marie Wiseman.

Là ou sont tes racines est sont premier roman mais le troisième traduit en France aux éditions Faubourg Marigny.

Vous pouvez d'ailleurs retrouver ma chronique de Ce qu'elle a laissé derrière elle sur le blog.



Résumé de l'éditeur:

Le dernier Wiseman nous entraîne au coeur de la Seconde Guerre mondiale en suivant le destin d’un jeune couple dont la paisible vie dans un village allemand va basculer dans l’horreur des camps de concentration.
Automne 1938. Christine Bolz, 17 ans, est domestique pour une riche famille juive, les Bauerman. Et quand elle a un peu de temps, elle le passe aux côtés d’Isaac Bauerman. Les deux jeunes gens apprennent à se connaître, et échangent de douces promesses dans le secret de la forêt voisine.
Mais lorsque des affiches anti-juives apparaissent sur les murs, que les rébellions sont réduites au silence et qu’une nouvelle loi interdit à Christine de travailler chez les Bauerman et d’avoir une relation avec Isaac, leur monde se renverse. Des raids aériens au rationnement, du départ forcé du père de Christine à la tragédie qui va toucher sa soeur Maria, la jeune femme va tout affronter pour sauver ceux qu’elle aime, jusqu’aux horreurs de Dachau…



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